Les antinucléaires dans le mouvement social
Par Rédaction le mercredi 1 février 2023, 00:36 - Vaucluse - Lien permanent
Comme toujours, le CAN84 était encore une fois aux côtés des salarié-es et retraité-es et des jeunes dans leur lutte contre les agressions sociales du pouvoir à l'occasion de la journée de mobilisation contre la casse des retraites. L'ennemi est commun et la convergence des luttes est plus que nécessaire contre un système antidémocratique, autoritaire et destructeur.
__
A Avignon, ce mardi 31 janvier 2023, des militants antinucléaires du CAN84 se sont retrouvés dans la manifestation pour la défense des conquis sociaux et contre la régression sociétale en matière de retraites. Près de 10 000 manifestant-es se sont rendus du Pont Saint-Benezet jusqu'à la Préfecture de Vaucluse. Plus du double selon la police, qui dénombrait cette fois 7600
manifestants contre 3500 le 19 janvier.
lien vers https://youtu.be/2eGjgd8iNrk
Commentaires
Pourquoi Macron craint-il la démocratie ?
Macron et les députés qui le soutiennent partent du principe qu’en étant élus leur point de vue est majoritaire sur tous les sujets. Or, les élections présidentielles comme législatives consistent en un vote bloqué où l’on se prononce sur tout à la fois. D’ailleurs, même si on s’en tenait à l’élection présidentielle les candidats des partis qui se sont exprimés contre la réforme des retraites (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud et Le Pen) ont totalisé 55,1% des voix au premier tour, soit la majorité absolue. Et si Macron pensait que sa réforme était malgré tout populaire pourquoi n’appelle-t-il pas le peuple à descendre dans la rue pour la soutenir ? On pourrait alors comparer le nombre de manifestants de chaque camp. Pourquoi ne convoque-t-il pas non plus lui-même un référendum sur la question ?
La démocratie n’est-elle pas le pouvoir par le peuple ? Mais la démocratie version Macron est « cause toujours les riches sont derrière moi »
La négation de la crise de la biosphère par l’essentiel des organisations du mouvement ouvrier - productiviste- fait partie de leurs échecs ayant les plus graves conséquences.
Plutôt qu'être en marche de tel lieu à tel lieu, peut être faudrait il tourner en rond chaque samedi après midi devant l'entrée des supermarchés, des pistes de ski, de la gare, des salles de cinéma et des théâtres sans répondre aux questions afin de bloquer leurs chiffres d'affaires et leurs plans de financements.
Hier matin, mercredi 8 mars, dans le cadre du mouvement pour la contestation contre la réforme des retraites, suite à un appel du Collectif aveyronnais pour la grêve reconductible dont la Confédération Paysanne de l'Aveyron fait partie, une action péage gratuit a été menée pacifiquement au Viaduc de Millau.
Parmis les 60-70 personnes présentes, une dizaine de paysans de la Confédération Paysanne Aveyron étaient au rendez-vous.
Cette action symbolique permettait à la fois de dénoncer la privatisation des autoroutes depuis 2006 dont les superprofits sont aujourd'hui reversés aux actionnaires au détriment de l'intérêt général mais aussi d'aider les citoyens à passer cette période d'inflation.
Tout se passait dans le calme, les barrières étaient levées et les voitures pouvaient passer sans payer. Il n'y avait pas d'entrave à la circulation.
Les gendarmes ont soudain voulu nous évacuer de manière très violente et ont chargés sans aucune retenue, sans aucune proportion gardée dans l'usage de la force (voir 2 vidéos Youtube / Facebook).
Trois paysans confédérés ont été bléssés : Francis Roux, Eric Darley et Christian Roqueirol. Christian, après avoir été violemment percuté par un gendarme est tombé en arrière et a perdu connaissance pendant 5 minutes. https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/video-violente-intervention-des-gendarmes-lors-d-une-operation-peage-gratuit-sur-le-viaduc-de-millau-un-militant-hospitalise-2728214.html
Il a été pris en charge par les pompiers et emmené aux urgences aux alentours de midi. Il est sorti à 16 heures de l'hôpital avec un poignet foulé, de nombreux bleus et contusions aux épaules, une minerve et 5 agrafes dans le crâne.
Nous ne faisions rien qui justifiait une telle violence. Nous dénoncons le manque de mesure dans l'emploi de la force pur évacuer une manifestation pacifique.
Par ailleurs, nous déplorons le fait que, de nos jours, quand une personne est blessée à la suite d'une manifestation, on l'attende à la sortie de l'hôpital pour l'ammener en garde à vue.
En effet, 3 voitures de gendarmes sont venues chercher Christian Roqueirol directement aux urgences pour l'emmener à la gendarmerie.
Afin d'empêcher cela, plus de 60 militants se sont rassemblés devant les urgences.
En outre, les soignants ont informé les forces de l'ordre que ce n'était pas possible vu l'état de Christian, qui est ensuite sorti avec 10 jours d'ITT.
Pendant ce temps, Francis et Eric ont eux été placés en garde à vue.
Hier en début d'après-midi, Eric est également passé aux urgences afin de faire constater ses blessures. Ce matin, c'est au tour de Francis Roux de s'y rendre, suite à une nuit très douloureuse. Le résultat est une contusion inter-costale.
A la suite du rassemblement devant les urgences et de la sortie de Christian, nous avons bloqué la place du Mandarous afin de réclamer la libération de nos deux camarades. Ils ont été relâchés vers 18h30.
Nous lancons un appel à photos et vidéos prises au moment des faits, merci de nous les envoyer à l'adresse : confaveyron@wanadoo.fr