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Orano-Areva, via sa filiale Cominak, a exploité une mine et une usine d’extraction d’uranium à Arlit, au Niger, pendant plus de 40 ans. Là, des milliers de mineurs ont subit le dur joug de l'exploitation du minerai, payant de leur santé et de leur vie la folie de l'électro-nucléaire occidental comme moteur de la société capitaliste consumériste et impérialiste.

Orano à plié bagages et depuis le 31 mars 2021 la mine est fermée laissant derrière elle, chômage, malades, un amoncellement sordide de millions de tonnes de terres radioactives "stériles" estimées pas assez profitables et rentables, des boues radioactives (vidéo). Près de 20 millions de tonnes de ces boues radioactives ont été déversées à même le sol. Elles sont, toujours aujourd'hui, à l’air libre. Les substances radioactives sont dispersées par le vent et augmentent les risques sanitaires pour la population.


Voir la vidéo : https://youtu.be/nhDUnjQlP6U

L’impact actuel et à venir des déchets radioactifs créés par la filiale minière d'Orano-Areva est des plus inquiétant. Les déchets radioactifs ont entrainé et entraînent aussi une contamination des eaux souterraines qui, à terme, menace les sources d’approvisionnement en eau potable de l’agglomération d’Arlit.  A écouter le podcast de la Criirad (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité) de la contamination de l’eau : sur Deezer , SpotifyGoogle Podcast , Audible
 
decharge-illegale_Solerieux.jpgOrano-Areva, via sa filiale "Comurhex" transforme l'uranium-base (yellow-cake) en provenance du Niger en hexafluorure d'uranium, une première fois à Malvési dans l'Aude (UF4) puis au Tricastin en Drôme-Vaucluse (UF6). Là une chimie nucléaire aux dangers et risques de pollutions et contaminations extraordinaires est à l'oeuvre. Et parfois ça se passe très mal, comme dans les années 1990 mais sans que la population ou même les autorités n'en soient informées.
Les jus contaminants, les fluorines, les déchets radioactifs s'accumulent et les nucléocrates aux abois pètent encore un peu plus les plombs. Ils tentent d'évacuer leur forfait en toute illégalité et recourent pour ce faire à n'importe quelle fuite en avant. Telle balancer comme à Solérieux (Drôme) ces déchets hautement toxiques, dont certains de résidus de plutonium et de produits de fission nucléaire, dans une décharge sauvage d'ordures ménagères non-homologuée. Là 34 000 tonnes ont été ainsi empilées à même le sol sur une hauteur de 20 fûts calés par des pneus de tracteurs et camions.
 
Depuis ça fuit tandis que le tumulus s'effondre... Un nouveau scandale du lobby nucléaire qui n'émeut ni les autorités préfectorales, ni le pseudo-gendarme du nucléaire, ni les administrations sanitaires et environnementales d'Etat.