Détrousser la valeur d’échange, la libre circulation des relations de services et de bien manufacturés jusqu’au vivant en un marché de valeur marchande est la monstruosité intrinsèque du capitalisme. Marchandiser tout ce qui existe sur Terre, le travail humain tout comme la nature, les ressources fondamentales (air, eau, alimentation, éducation, santé,…) tout comme les réponses aux besoins plus contemporains est ce qui doit être questionner pour que l’économique ne soit conçue non pas comme une sphère à part qui détiendrait le primat mais comme un outil au service du vivant. Non comme un instrument de domination et d’accumulation de profit individuel mais comme un vecteur de disparition des inégalités sociales et culturelles mu par l’unique exigence écologique. Un commun à mettre en oeuvre dans une démarche et une finalité émancipatrice et respectueuse du vivant et de la planète.
Ni poursuite mortifère antérieure ni green-washing qui permet au Capital de rebondir sur ses propres contradictions et de changer pour que rien ne change afin de maintenir la prédation et de contraindre à la soumission.
Non, l’économie n’est pas une science mais une théorie idéologique qu’il convient de remettre au service de tous et dans laquelle la finance acquière un statut limité et d’appartenance collective sous contrôle des citoyens.