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2016_anomalies_usine_Creusot_Areva-EDF-Framatome.jpgAreva n'en finit pas de tenter de régler des contentieux avec ses clients et fournisseurs. Un vrai panier de crabes où, bien que complices dans le crime, chacun se démène et se tire dans les pattes pour drainer le maximum de cash vers sa propre boutique.

Pour les malfaçons dont s'est rendu coupable le nucléariste Areva, principal fabricant des "grosses" pièces du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) piloté par EDF, tel l'organe déterminant de l'activité de destruction atomique au sein du réacteur -  la cuve - va verser 563 millions d'euros à EDF pour solder leurs contentieux. Une façon de solder des litiges sans fin et à rebondissement comme cet autre qui vient d'être découvert sur les soudures. Le protocole d'accord a ainsi été négocié entre EDF et Areva SA alors qu'EDF n'avait pas engagé la moindre procédure d'arbitrage à l'encontre d'Areva après la découverte des malfaçons sur ces soudures.

2015_F-Hollande_A-Lauvergeon.jpgAreva SA, la holding du groupe qui fait office de structure de défaisance pour gérer les dettes du groupe issues de sa faillite, doit quand même achever l'autre chantier d'EPR en rade, qui va de déboire en déboire, celui de Finlande à Olkiluoto . Après une magouille technocratique financière et comptable Areva S.A espère toucher un bon pactole de l'Etat. On parle de près d'un milliard d'argent public qui lui serait versé d'une façon ou d'une autre pour terminer cet EPR à l'étranger pour lequel l'opérateur finlandais traine Areva devant les tribunaux.